Parfois, les films de science-fiction imaginent un futur viable. Les voitures qui se conduisent seules ne sont plus seulement le fruit de l’imaginaire mais bel et bien dans les bacs des constructeurs automobiles.
Ces évolutions technologiques apportent avec elles leur lot de questionnement, notamment autour de l’assurance automobile ou des devis d’assurance.
Comment les prestataires vont-ils pouvoir adapter leurs offres, avec les innovations en matière de conduite autonome ?
Une responsabilité démultipliée
L’arrivée de la conduite autonome ne marquera pas le risque zéro et la fin des accidents de la route. Les assurances automobiles vont donc être revues en conséquence, de quoi soulever de nombreuses questions.
Au coût d’indemnisation et de prise en charge médicale des victimes, vont venir s’ajouter un devis auto pour les réparations technologiques.
Mais à la charge de qui ?
Fait complexe, les voitures autonomes ne marquent plus seulement la seule responsabilité des conducteurs, à celle-ci s’ajoute celle des constructeurs, ou encore des équipementiers pour les capteurs et logiciels ou les opérateurs de plate-forme.
En somme, cette responsabilité multipliée va durcir la tâche des contrats d’assurance automobile.
Les assurances auto vont-elles rester à la charge du conducteur ou devenir la responsabilité de l’industrie automobile ? La question est encore trop futuriste pour l’heure.
Actuellement, les assurances automobiles proposent des devis de l’assurance, avec des garanties adaptées pour les voitures semi-autonomes.
Le piratage du système technologique du véhicule par exemple, ou encore une assistance adaptée pour les réparations des techniques avancées.
Comme elles sont nombreuses, les devis d’assurances automobiles vont connaitre de nombreux changement dans les années à venir.
Des degrés d’autonomie
Selon la vision du futur pour les constructeurs automobiles, d’ici dix ans les voitures autonomes circuleront sur les routes du monde entier.
Si la voiture autonome est encore en phase d’expérimentation, des voitures semi-autonomes ont déjà fait leur apparition dans l’espace public comme les voitures Tesla et les BMW série 7.
D’autres modèles récents sont équipés de dispositifs autonomes pour se garer ou circuler dans les bouchons ou encore sur l’autoroute.
On considère qu’il existe cinq degrés d’autonomie, classés d’un à cinq.
Les véhicules existants ou à venir sont de niveau deux, trois ou quatre. Le niveau cinq tarde encore, principalement pour des raisons économiques et technologiques : une voiture 100 % autonome nécessite une forme d’intelligence artificielle.
Les scientifiques butent pour donner de « l’intuition » à une voiture. En soi, il s’agirait d’implanter l’expérience du comportement humain à une machine.